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Il est l’aîné de la seule branche survivante des descendants en ligne masculine et légitime de Charles Bonaparte, par le rameau issu de Jérôme Bonaparte, plus jeune frère de l’empereur Napoléon Ier.
En 2004, il fonde la Fédération européenne des cités napoléoniennes, qui regroupe plus de cinquante municipalités dans treize pays souhaitant replacer leur patrimoine historique napoléonien dans sa dimension européenne.
princesse Caroline Marie Constance Napoléon Bonaparte, dite Caroline Napoléon, née le à Paris, diplômée de l'EBS Paris et de l’ISRP, épouse le 27 juin 2009 à Neuilly-sur-Seine, Éric Querenet Onfroy de Breville (né le à Neuilly-sur-Seine, diplômé de HEC Paris, ancien élève de ENA. Ils ont trois enfants :
De son deuxième mariage, à Boulogne-Billancourt, le , avec Jeanne Françoise Valliccioni (née le à Ortiporio en Haute-Corse, fille de Paul Valliccioni et de Padoue Piacentini ; divorcée d'Erik Langrais), Charles Bonaparte a deux filles :
princesse Sophie Catherine Bonaparte, née le à Paris,
Lui reprochant son divorce suivi d'un second mariage et ses positions politiques, son père lui préfère, dans l'ordre de primogéniture masculine, son petit-fils Jean-Christophe Napoléon Bonaparte (le propre fils de Charles Bonaparte), qu'il désigne par testament pour lui succéder comme chef de maison et héritier du trône impérial, avec le titre de prince Napoléon.
Il commence sa vie professionnelle comme ingénieur consultant chargé de la réorganisation d'administrations publiques en France et dans plusieurs pays d'Afrique et du Moyen-Orient, puis sera chargé de mission à la Délégation à l'aménagement du territoire (Datar), puis directeur des financements en fonds propres dans la région Sud du Crédit lyonnais et enfin président-directeur général d'une société immobilière.
Candidat pour le MoDem aux élections législatives de 2007 dans la deuxième circonscription de Seine-et-Marne (Fontainebleau-Nemours), il recueille 7,97 % des suffrages exprimés au premier tour. En 2008, Charles Napoléon est élu conseiller municipal à Nemours (Seine-et-Marne), où sa liste obtient 24,67 % des suffrages exprimés au second tour. Le groupe d'opposition auquel il appartient, Ensemble pour les Nemouriens (apparenté MoDem), compte parmi ses quatre élus des personnalités locales de tous bords comme Ginette Tardy, ancienne première adjointe du maire socialiste Jean-Pierre Béranger. Il démissionne de son poste de conseiller municipal en .
Par ailleurs, Charles Bonaparte est président fondateur de la Fédération européenne des cités napoléoniennes, qui regroupe une cinquantaine de villes (en France, Italie, Allemagne, Belgique, République tchèque et Pologne), administrateur de l'association Démocraties présidée par le général Henri Paris et administrateur de l’Association des amis de Matisse. Il est aussi membre du bureau du Comité économique social et culturel (CESC) du Parti socialiste.
Le tribunal administratif de Paris a jugé en qu'aucune autorité de la République ne dispose du pouvoir d'attribuer, de reconnaître, confirmer ou vérifier le titre de prince attribué aux membres des familles ayant régné en France.
Bibliographie
Jean-Fred Tourtchine, L'Empire des Français, collection « Les manuscrits du CEDRE, dictionnaire historique et généalogique », Paris : Cercle d’études des dynasties royales européennes (CEDRE), 1999-2000, 2 volumes (232 pages, 208 pages), 31 cm (ISSN0993-3964) : notice « Charles, empereur titulaire des Français », tome II, pages 127 et 128.
Philippe Delorme, Les Dynasties perdues, pages 67-68 (préface du roi Siméon II de Bulgarie), Express Roularta éditeur, Paris, 2011, 236 pages, 21 cm (ISBN978-2-84343-855-4).
Paul Silvani, Le Bonapartisme : une saga corse, préface du prince Charles Napoléon, Ajaccio, Albiana, 2003, 360 pages, 24 cm (ISBN2-84698-084-5).
Notes et références
Notes
↑Extrait de l'acte de naissance sans filiation : Ville de Boulogne-Billancourt - Extrait d'acte de naissance - Année 1950 - État civil - No 2006. « Le dix-neuf octobre mil neuf cent cinquante à quinze heures quarante-cinq minutes, est né en notre commune, Charles, Marie, Jérôme, Victor Bonaparte, du sexe masculin. »
↑ ab et cLes enfants de Louis Bonaparte, prince Napoléon sont déclarés à leur naissance sous le nom patronymique « Bonaparte », nom rectifié légalement durant leur minorité en « Napoléon Bonaparte ». Le prince Charles obtient du procureur de la République de Paris, le , que son nom de famille soit rectifié en Napoléon, puis choisit de revenir au patronyme originel de la famille en 2012 et obtient du procureur de la République de Paris que son nom de famille soit de nouveau rectifié en Bonaparte. Ces rectifications concernent également ses deux plus jeunes filles, Sophie (née en 1992) et Anh (née en 1998). Voir supra, extrait de l'acte de naissance sans filiation.
↑« La lettre du Tribunal administratif de Paris - N° 21 », (consulté le ), p. 4 : Vérification des titres de noblesse - Titre de prince attribué par les anciennes lois constitutionnelles aux membres des familles régnantes - Compétence des autorités républicaines pour se prononcer sur la demande de vérification de ce titre - Absence - Titre de noblesse - Absence : « Les lois constitutionnelles de 1875 ayant rétabli la République, le titre de prince attribué aux membres des familles régnantes, éventuellement appelés à l'exercice de la fonction de chef de l'État, dans l’ordre de l’hérédité propre à chaque dynastie, n'a, dès lors, plus d'existence légale. Aucune autorité de la République ne dispose donc du pouvoir d'attribuer, reconnaître, confirmer ou vérifier le titre de prince attribué aux membres des familles ayant régné en France. Le titre de prince attribué par les anciennes lois constitutionnelles à tous les membres de la famille régnante, qui était une qualification politique, les faisant participer à l'exercice de la souveraineté, ne relève aucunement de la procédure de vérification des titres instituée par les dispositions de l’article 7 du décret du 8 janvier 1859, complétées par celles du décret du 10 janvier 1872. Cette qualification princière se distingue, ainsi, des titres de noblesse, personnels et héréditaires, attribués par des actes administratifs de l'autorité souveraine avant l’instauration de la République, qui peuvent être vérifiés par le garde des sceaux, ministre de la justice, et qui constituent une propriété familiale dont la transmission est régie par l’acte administratif les ayant conférés. » TA Paris, 7e section, 1re chambre, no 0614591, Napoléon, 25 juin 2009. Rappr. CE, 6 décembre 2002, 185836, de Coux, Rec. p. 448.
↑Nicolas Enache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, reine de Hongrie et de Bohême, 1996, édité par L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 795 pages (ISBN2-908003-04-X) : Charles Napoléon est cité pages 200 et 459 et dans l'index, page 767.
↑Jean-Fred Tourtchine, L’Empire des Français, collection « Les manuscrits du CEDRE, dictionnaire historique et généalogique », Paris : Cercle d'études des dynasties royales européennes (CEDRE), 1999-2000, 2 volumes (232 pages, 208 pages), 31 cm, (ISSN0993-3964), tome II page 128.
↑Ghislain de Montalembert, « Jean-Christophe Napoléon Bonaparte, un prince dans le vent de l'Histoire », Le Figaro Magazine, , p. 46-48 (lire en ligne).
Les membres de la famille impériale ayant régné sur la France sont soulignés Les membres de la famille impériale l'ayant intégrée par mariage sont en italiques « Les surnoms sont entre guillemets »