Dans le monde d'aujourd'hui, Gynécologie est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes. De son origine à son impact sur la société actuelle, Gynécologie a suscité des débats et des réflexions dans différents domaines, et son influence s'étend à divers aspects de la vie quotidienne. Dans cet article, nous explorerons en détail les différents aspects liés à Gynécologie, en analysant ses dimensions historiques, sociales, culturelles et économiques. À travers une approche multidisciplinaire, nous chercherons à comprendre la complexité et l'importance de Gynécologie dans le monde contemporain, ainsi que son potentiel à générer des changements significatifs dans différentes sphères de la société.
La gynécologie (composé de gynéco- , du grec ancienγυνή / gunế « femme », et de -logie, de λόγος / lógos « discours », étymologiquement « science, étude de la femme ») est une spécialité médico-chirurgicale qui s'occupe de la physiologie et des maladies de l'appareil génital féminin. Le médecin spécialisé pratiquant la gynécologie s'appelle un gynécologue. Cette spécialité peut aussi être pratiquée par une sage-femme. La spécialité des aspects médicaux pour les hommes s'appelle quant à elle l'andrologie.
C'est l'ensemble des organes sexuels qui incluent les fonctions de l'insémination, de la fertilisation, de la gestation et de la parturition (accouchement naturel).
La gynécologie est une spécialité médicale. Dans la plupart des pays, les femmes doivent consulter un médecin généraliste. En France, les femmes peuvent s'adresser à une sage-femme pour tout le suivi et seront réorientées vers un gynécologue en cas de pathologie. Cependant, aux États-Unis, la loi et beaucoup de sociétés d'assurance-maladie permettent aux gynécologues d'examiner en médecine générale.
Les principaux instruments de diagnostic sont l'histoire clinique et l'examen. L'examen gynécologique se déroule en deux phases : le toucher vaginal pour palper l'utérus et les ovaires. Ils peuvent être amenés à faire un toucher rectal. Le spéculum est un instrument consistant en deux lames à charnière en métal poli, qui est employé pour ouvrir le vagin et permettre l'examen visuel du col de l'utérus. L'utilité d'un examen systématique, chez une femme bien portante et asymptomatique, en dehors de la question du dépistage d'un cancer, est cependant discutée.
L'examen systématique des seins et du pelvis, conditionnant souvent la prescription d'un contraceptif, est actuellement une pratique courante aux États-Unis, au Japon et dans certains pays d'Europe malgré sa remise en cause par l'OMS.
Utérus
Échographie : toujours possible, indolore et non irradiante, peut être par voie endovaginale (surtout pour l'étude du col de l'utérus) ou pelvienne, elle est particulièrement utile pendant la grossesse, pour surveiller la croissance, la morphologie, la présentation du bébé.
IRM : moins disponible que l'échographie, l'IRM donne des images de grande qualité, surtout dans la recherche de fibromes et pour certains cancers.
Hystérographie : examen peu irradiant, indolore (dans la plupart des cas...), présentant un risque infectieux, permettant d'étudier la cavité utérine (de moins en moins utilisé, indiqué surtout dans le cadre d'un bilan d'infertilité)
Tomodensitométrie : irradiante, indolore et rapide, elle étudie les pathologies générales, ou en cas d'incertitude diagnostique.
le toucher vaginal à la recherche d'une douleur, d'un polype, d'une lésion cervicale ;
la pose du spéculum appréciant le col de l'utérus et le vagin, recherchant une leucorrhée, des saignements, des lésions, et permettant le frottis cervicovaginal.
Dysménorrhée : ce terme désigne la difficulté de l'écoulement des règles. Mais on désigne surtout par ce mot les règles douloureuses (le terme algoménorrhée serait plus exact).
Aménorrhée : absence de règles pendant au moins 3 mois en dehors de la grossesse :
primaire : chez une femme de plus de 18 ans n'ayant jamais eu ses règles ;
secondaire : chez une femme ayant déjà eu ses règles.
Le prolapsus est une défaillance des structures de soutien pelviennes et périnéales. Cette pathologie est favorisée par un accouchement long ou difficile, une atrophie musculaire, un amaigrissement, une hypoactivité, une malformation congénitale etc.
il ne présente pas de signes cliniques spécifiques mais peut se traduire par une symptomatologie variée qui peut changer d'une patiente à une autre :
rares douleurs mais plutôt une pesanteur ou un inconfort local
troubles urinaires variés (incontinence voire au contraire dysurie, pollakiurie, infections urinaires à répétition)
troubles digestifs (constipation terminale)
troubles liés à l'extériosation (tuméfaction ou "boule" à l'entrée du vagin, saignement induit par les ulcérations mécaniques créées par le frottement...)
Endométriose
L'endométriose est une maladie chronique et évolutive dans laquelle on retrouve des cellules de l'endomètre en dehors de la cavité utérine, ayant les mêmes caractéristiques fonctionnelles et morphologiques. De nombreuses théories ont été proposées, mais aucune n'a encore été prouvée. Cette maladie se caractérise par d'importantes douleurs abdominales et pelviennes.
En France, depuis 2003, il existe deux spécialités distinctes sur le domaine :
La gynécologie médicale (GM), s'occupant de toutes les pathologies gynécologiques et mammaires, endocriniennes, cancéreuses, fonctionnelles… et également du suivi gynécologique classique.
La gynécologie-obstétrique (GO), s'occupant de toutes les grossesses pathologiques, des accouchements pathologiques et de la prise en charge chirurgicale des pathologies gynécologiques (notamment cancéreuses), et également du suivi obstétrical classique.
Depuis 2003, le nombre d'internes des deux spécialités (DES) a évolué : de 20 à 30 par an pour la GM et de 150 à 200 par an pour la GO.
La gynécologie aborde tous les aspects de la vie des femmes, non seulement la pathologie médicale ou chirurgicale, mais également la physiologie « normale » telles la contraception, la ménopause, la sexualité.
En , la réforme dite « Hôpital, patients, santé et territoires » a donné la possibilité aux sages-femmes de réaliser des consultations de gynécologie préventive et de prescription de contraception. Cette profession médicale, spécialiste des femmes, peut désormais assurer le suivi gynécologique de prévention de toutes les femmes en bonne santé.
L'amélioration de l'accès à l'éducation et à la profession de gynécologue au cours des dernières décennies a vu les femmes gynécologues être plus nombreuses que les hommes dans un domaine médical autrefois dominé par les hommes gynécologues. En France, le taux de féminisation des gynécologues-obstétriciens est de 58% au 1er janvier 2022. Une étude américaine montre que la parité salariale n'est pas atteinte pour les femmes gynécologues bien qu'elles soient plus nombreuses à exercer cette profession.