Dans le monde d'aujourd'hui, Saint-Lions est un sujet qui a acquis une grande pertinence dans différents domaines. De la politique à la technologie, en passant par la société et la culture, Saint-Lions a fait l'objet d'un débat et d'un intérêt constants. Dans cet article, nous analyserons différents aspects liés à Saint-Lions, de son origine et de son évolution à son impact sur la société actuelle. À travers différentes approches et perspectives, nous cherchons à fournir une vision large et complète de Saint-Lions, dans le but de proposer une analyse détaillée et rigoureuse de ce sujet si actuel.
L'accès au village s'effectue par la route départementale 319.
Transports en commun
La gare la plus proche est celle de Barrême, desservie par le chemin de fer de la ligne de Nice à Digne. Cette ligne est aussi connue sous le nom de « train des Pignes » qui a deux arrêts sur la commune, à l’arrêt facultatif de Gévaudan et à la gare de Barrême. Elle est au carrefour des RN 202, RN 85 et RD 4085, qui est l’ancienne RN 85 départementalisée. RN 85 et RD 4085 font partie de la route Napoléon.
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Risques majeurs
La commune de Saint-Lions est exposée à trois risques naturels :
feu de forêt,
inondation,
mouvement de terrain.
La commune de Saint-Lions n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune mais le Dicrim existe depuis 2011.
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barrême auquel appartient Saint-Lions est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 941 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Mure-Argens », sur la commune de La Mure-Argens à 10 km à vol d'oiseau, est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,9 °C, atteinte le ,,.
Le nom actuel du village apparaît pour la première fois en 1141 (sancti Leontio), ; il est nommé d’après le nom de saint Léonce ou Léon, évêque de Fréjus au IVe siècle sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite.
En , le hameau de Saint-Lyons demande son détachement de Barrême, et devient une commune à part entière en . La société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792. Toujours durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Lions-d’Asse.
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1837 que le cadastre dit napoléonien de Saint-Lions est achevé.
Économie
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Entreprises et commerces
Agriculture
Tourisme
Commerces
Le principal employeur de la commune est Terre et traditions, dont l’activité est la transformation de produits organiques en amendements. Elle emploie 7 salariés,.
Saint-Lions est une commune rurale,. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,.
La commune est en outre hors attraction des villes,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (45,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,6 %), terres arables (2,7 %).
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
En 2021, Saint-Lions comptait 39 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Saint-Lions). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
L’histoire démographique de Saint-Lions est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure toute la première moitié du XIXe siècle. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. Dès 1901, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1821. Le mouvement de baisse arrive à un plancher dans les années 1970. Depuis, la population oscille entre trente et cinquante habitants.
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Comme de nombreuses communes du département, Saint-Lions se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, il possède déjà une école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saint-Lions ; ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées.
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Santé
Les professionnels de santé (médecin, Kinésitherapeute, infirmiers...) sont à Barrême, Senez.
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Cultes
Culte catholique, Paroisse du Verdon : église Saint-Laurent.
Lieux et monuments
Le Mouchon, à Clumanc (et Saint-Lions).
Église Saint-Laurent, avec cadran solaire peint.
Fontaine-lavoir, avec trois bassins rond, rectangulaire et ovale.
L’église paroissiale est sous le vocable de Saint-Laurent, qu’elle a repris après la période d’occupation par les chanoines qui l’avait placée sous la titulature de Saint-Léonce date du XVIIe siècle, avec des travaux au XIXe siècle. La nef, qui ne compte que deux travées, est voûtée d’arêtes.
Son mobilier comporte une cloche de 1580, ornée d’une scène de la Présentation de Jésus au peuple, qui est l’ancienne cloche communale de Barrême.
Fontaine-lavoir, avec trois bassins rond, rectangulaire et ovale.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
↑ a et bRoger Brunet, « Canton de Barrême », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
↑ a et bMichel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN2-7399-5004-7)
↑ a et bMinistère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 15 août 2012
↑ a et bPréfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bErnest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne)., § 28459, p 1626
↑ a et bDaniel Thiery, « Saint-Lions », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 15 août 2012
↑J.-F. Cruvellier, Histoire de Barrême, Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes, p. 95.
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↑Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 113.
↑Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe – XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN978-2-86004-016-7), p. 10.
↑Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, , consultée le 20 septembre 2012
↑Site officiel de Terre et traditions, consulté le 20 septembre 2012
↑Christiane Vidal, Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle, t. 21, (lire en ligne), chap. 85, p. 287.
↑Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN978-2-86-004-015-0), p. 9.
↑ a et bFrançoise Reynier, « Église paroissiale Saint-Laurent », notice no IA04000483, base Mérimée, sur pop.culture.gouv.fr (Plate-forme ouverte du patrimoine), Ministère de la Culture, (consulté le ).
↑ a et bFrançoise Reynier, « Cloche », notice no IM04000797, base Palissy, sur pop.culture.gouv.fr (Plate-forme ouverte du patrimoine), Ministère de la Culture, (consulté le ).