Dans le prochain article, nous allons explorer et analyser Tirailleurs indochinois en profondeur. Ce sujet a retenu l’attention des universitaires et des experts ces dernières années, générant un débat qui se poursuit aujourd’hui. Depuis ses origines jusqu’à sa pertinence dans la société moderne, Tirailleurs indochinois a fait l’objet d’études et de recherches qui ont mis en lumière ses multiples facettes et ses implications dans différents domaines. À travers une approche multidisciplinaire, nous examinerons les différentes perspectives qui existent autour de ce sujet et son impact sur la vie quotidienne. De plus, nous approfondirons des aspects peu connus et les dernières actualités liées à Tirailleurs indochinois, dans le but de fournir au lecteur une vision complète et actualisée de ce sujet fascinant.
Nombre de travailleurs débarquent en France : 4 631 arrivent en 1915, 26 098 en 1916, 11 719 en 1917, 5 086 en 1918 et 727 en 1919[réf. nécessaire]. 6 000 soldats européens sont en outre rapatriées en France. 43 430 hommes sont ainsi incorporés dans l'armée française[réf. nécessaire], se répartissant comme suit :
4 bataillons de combats et 15 bataillons d'étapes, soit 29 072 hommes (au total, 25 bataillons ont été formés mais certains sont restés en Asie) ;
À la bataille du Chemin des Dames, participe le 7e bataillon de tirailleurs indochinois, alors incorporés à la 12e division d'infanterie. Il est engagé du 5 au et déplore 195 morts, dont le commandant Dez. Il est ensuite incorporé au 67e régiment d'infanterie. Il combat également dans les Vosges en , entre Saint-Dié et Gérardmer, ainsi que dans le secteur Arnould (Gérardmer), de juin à . Le général Pénet adresse alors « au 7e bataillon indochinois (...) toute sa satisfaction pour les qualités militaires dont il a fait preuve ».
Un autre engagement a lieu pour le 1er bataillon de tirailleurs indochinois à Monastir, d'août à , avec la 122e DI, ainsi qu'au lac d'Ohrid avec le 175e RI. 61 pertes sont comptabilisées pour le 1er bataillon de tirailleurs indochinois. Le 2e bataillon de tirailleurs indochinois participe à l'attaque sur Veliternë (Albanie), le , prenant le village dans lequel il demeure jusqu'en avril. 20 hommes décèdent. Au lac d'Ohrid, en , le 2e bataillon indochinois résiste à la contre-attaque ennemie au prix de 35 soldats morts.
Seconde Guerre mondiale
Des unités indochinoises des forces coloniales françaises se qualifièrent aussi durant la bataille de France où elles combattirent avec bravoure. Des soldats indochinois se distinguèrent dans la Meuse où la Wehrmacht subit de lourdes pertes.
En mars 1945, l'Armée impériale japonaise prend d'assaut la garnison française stationnée en Indochine composée essentiellement de tirailleurs indochinois. Les cadres français furent décimés lors de ce coup de force.
Après 1945, les ex-tirailleurs sont regroupés dans des compagnies de marche, qui sont rassemblées pour former le bataillon de marche indochinois en janvier 1948. Les tirailleurs démobilisés forment l'ossature de l'Armée populaire vietnamienne, la guérilla indépendantiste.
↑ a et bÉric Deroo et Antoine Champeaux, « Panorama des troupes coloniales françaises dans les deux guerres mondiales », Revue historique des armées, no 271, , p. 72–88 (ISSN0035-3299, lire en ligne, consulté le )
↑Jacques Sicard, « Le bataillon de marche indochinois (1948-1954) », Symboles & Traditions, no 157, , p. 9-12 (lire en ligne)
↑Ivan Cadeau, La guerre d'Indochine: de l'Indochine française aux adieux à Saigon, 1940-1956, Tallandier, (ISBN979-10-210-1019-2, lire en ligne), chap. IV (« Le choix de la guerre et l’échec de la pacification »), p. 195-196
État-major des troupes d'Indochine, Histoire militaire de l'Indochine française des débuts à nos jours (juillet 1930), t. 2, Imprimerie d'Extrême-Orient, (lire en ligne).