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Candidat à l'élection présidentielle de 2019, il délègue provisoirement ses fonctions au ministre de la Fonction publique, Kamel Morjane. Il est éliminé dès le premier tour, arrivant en cinquième position avec 7,4 % des voix.
Il écrit de nombreux rapports et articles scientifiques sur les politiques publiques en agriculture et les secteurs de productions agricoles en Tunisie. Chahed travaille notamment sur la formulation, l'évaluation et la supervision de projets agricoles dans le cadre de renforcement de capacités entre la Tunisie et les États-Unis. Il participe également à la mise en place de nombreuses collaborations sur la sécurité alimentaire et le développement des coopératives en Tunisie, en collaboration avec des organismes internationaux tels que le Service d'inspection sanitaire des animaux et des plantes, la Food and Drug Administration, l'Agence des États-Unis pour le développement international, le Codex Alimentarius, etc.
Parcours politique
Débuts
Après la révolution de 2011, Chahed est l'un des membres fondateurs du parti Al Joumhouri, fondé le . Il adhère ensuite à Nidaa Tounes, en tant que membre du bureau exécutif.
Lors du remaniement du , il devient ministre des Affaires locales dans ce même gouvernement. Le 25 mai, il présente, à moins d'un an des élections municipales, un projet de généralisation des municipalités, qui prévoit la création de 61 nouvelles municipalités. Le 1er août, il est proposé par le président Béji Caïd Essebsi pour succéder à Habib Essid à la tête d'un gouvernement d'union nationale.
Chef du gouvernement
Le , le président Béji Caïd Essebsi désigne Chahed pour former un nouveau gouvernement. Le , il forme son gouvernement. Le au soir, les députés de Nidaa Tounes, d'Ennahdha, de l'Union patriotique libre, d'Afek Tounes et du bloc Al Horra accordent leur confiance au gouvernement avec 167 voix pour, 22 contre et cinq abstentions, sur 194 députés présents. Il prête serment le lendemain au palais présidentiel de Carthage. Il devient alors le plus jeune Premier ministre de l'histoire moderne du pays.
Le , Youssef Chahed effectue sa première visite internationale à Alger Le , il se rend à Paris ; il y est reçu par le président François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls.
Fin , il limoge son ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance, expliquant que ce dernier avait dévié des règles de l'action gouvernementale. Dans la foulée, il effectue un remaniement ministériel et, le , annonce la suppression du ministère de la Fonction publique et de la Gouvernance. Certains observateurs voit ce remaniement comme une occasion de nommer des proches du parti Ennahdha.
Le , il donne le coup d'envoi d'une grande opération anti-corruption en débutant avec l'arrestation de Chafik Jarraya suivi de celles de plusieurs autres hommes d'affaires tels que Yassine Channoufi et Samir El Wafi. Cette initiative, préparée dans le secret depuis plusieurs mois, provoque une vague de soutien et d'opinions favorables de la part des Tunisiens. À cet égard, il déclare qu'il ira jusqu'au bout de cette guerre contre la corruption, qui a des coûts économiques importants pour le pays.
En , lors d'une émission télévisée, Rached Ghannouchi, président du parti islamiste Ennahdha, annonce qu'il ne souhaite pas que Chahed se porte candidat à l'élection présidentielle de 2019. Cette déclaration qui « presse Youssef Chahed à annoncer sa non-candidature à la présidentielle de 2019 » lance le débat autour de la candidature de ce dernier.
Le , Chahed est suspendu des rangs du parti et celui-ci lance une procédure disciplinaire à son encontre. La mesure est levée en alors que ses partisans forment un nouveau parti, Tahya Tounes. Le , le conseil national de Tahya Tounes l'élit en tant que président du parti.
Il annonce le sa candidature à l'élection présidentielle anticipée qui fait suite à la mort du président Béji Caïd Essebsi quelques mois avant la fin de son mandat.
Alors qu'il possède la double nationalité, il annonce le qu'il renonce à sa nationalité française pour pouvoir briguer la présidence du pays,. Le suivant, Chahed délègue ses fonctions au ministre Kamel Morjane, un choix qui suscite la polémique en raison de ses responsabilités ministérielles sous la présidence de Zine el-Abidine Ben Ali,.
Dans les jours qui suivent, il est accusé d'être à l'origine de l'arrestation de son adversaire Nabil Karoui par les partisans de celui-ci et plusieurs candidats à l'élection. Chahed répond : « Aujourd'hui, toute personne interpellée par la justice m'accuse d'avoir été à l'origine de son arrestation. Je pense que Swagg Man est le seul qui n'a pas prétendu que j'étais à l'origine de son arrestation ». Le candidat et homme d'affaires controverséSlim Riahi affirme qu'il lui a promis la levée de son interdiction de voyager et du gel de ses avoirs en contrepartie du vote de son bloc parlementaire en faveur du ministre de l'Intérieur, Hichem Fourati. Le , l'animateur Sami Fehri publie un échange WhatsApp entre Riahi et Chahed tendant à prouver un tel accord.
Une pétition de soutien à Chahed est lancée le . Plusieurs signataires, comme la réalisatrice Dora Bouchoucha et l'universitaire Abdeljalil Bouguerra, indiquent ne pas avoir donné leur accord et sont finalement retirés de la liste,,.
Il est finalement éliminé dès le premier tour.
Publications
Jean-Christophe Bureau, Youssef Chahed et Luca Salvatici, « La baisse de la protection douanière dans l'Uruguay Round : le cas de l'agriculture dans l'Union européenne, au Canada et aux États-Unis », Économie & Prévision, La Documentation française, no 154, , p. 107-122 (lire en ligne, consulté le )
Youssef Chahed et Sophie Drogué, « Incidence du processus multilatéral sur la viabilité des accords préférentiels : le cas euro-méditerranéen », Économie rurale, vol. 276, no 1, , p. 3-16 (lire en ligne, consulté le )